La compagnie Serge Rüest

Le camion Théâtre

Le camion ThéâtreL’idée était simple : prolonger l’héritage du théâtre forain tel qu’il existait encore il n’y a pas si longtemps que cela et, c’est Serge qui a eu l’idée de transformer le camion de pompes funèbres en un camion théâtre !! Il va faire part de son projet à ses amis du théâtre, d’ autres architectes. Ensemble, ils redessinent l’arrière du véhicule. Les flans sont découpés, de puissantes charnières sont installées : le CAMION THÉÂTRE vient de naître !!

Un bel objetEncore faut-il le faire vivre !! Serge Rüest prend sa plume. Il va écrire : "Mélodrame ma non tropo, pour camion et fanfare". La musique sera écrite par Laurent Petitgérard. L’action se situe au 20e siècle, en 1938. Théâtre ambulant et sensibilité des acteurs en sont sont le thème. Equipé d’une pièce écrite pour lui, le camion théâtre peu prendre la route. Paris, nous voici !! Puis du festival d’ Avignon, le Camion Théâtre parcourt toute la France ! Il sortira même de l’ hexagone. Sur son chemin, le Camion Théâtre attire la sympathie des curieux. Serge Rüest et son équipe sont "transportés" par cette scène ambulante ! Puis arrive le temps où il faut rentrer à la maison, ranger le Camion Théâtre.

Le Camion Théâtre a été subventionné par 5 ministères :
 Ministère de la Culture
 Ministère de l’Éducation
 Ministère du Temps Libre
 Ministère de Jeunesse et des Sports
 Ministère de l’Agriculture
et le conseil général de la Seine et Marne.

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Melodrame Ma Non Tropo pour Camion et Fanfare

Texte de Patrick GORASNY
Sur une commande de Serge RÜEST
Mise en scène : Serge RÜEST
Musique : Laurent PETITGIRARD
Toiles peintes : Jacques VOIZOT
Costumes : Chantal GLASMAN
Avec : Pascale COUSTEIX, Jacques EMIN, Jean-Marie GALEY, Dominique GULMANN, Serge RÜEST, Lisa WURMSER

Nous sommes un soir de 1938.
Le Camion Théâtre déplié, montre tous les éléments solennels de l’événement théâtral.
Dans la caravane-loge, les comédiens terminent de se maquiller.
La TSF diffuse les dernières informations… »la Catalogne républicaine est écrasée… le gouvernement français, nerveux après Munich, décrète la mobilisation partielle… »
Cette troupe de comédiens ambulants va présenter sur la scène du camion un mélodrame, situé dans son époque, et plus précisément, en février 1848, à la veille de la révolution.
C’est l’époque montante des pouvoirs bourgeois, alors que l’ancien régime s’efface tout à fait, et que l’artisanat des campagnes se fond dans l’industrie des villes.
Les comédiens passeront du jeu surcomposé du mélodrame, où l’émotion guide la morale, au jeu plus quotidien de la loge, nous montrant ainsi deux mondes différents.
Ils vont être confrontés, à travers leur relation de comédiens, à des événements sociaux et politiques auxquels ils réagiront avec l’emphase qui leur est coutumière. La belle machine mélodramatique va progressivement s’enrayer pour devenir plus grande encore, et dans cet enchevêtrement d’époque, de lieu et de personnages, nous ne distinguerons plus le mélodrame de la réalité.
Les marginaux que sont ces comédiens ambulants devront, malgré tout, subir les conséquences douloureuses de la mobilisation. Et, pour cette ultime représentation, dans une volée spectaculaire, digne du mélodrame, ils viendront, dans une déclinaison d’avenir cauchemardesque, planter l’image pompeuse est ironique d’un tableau vivant patriotique.
C’est pour cela que c’est un mélodrame, « Mais Pas Trop ».

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FIN DE PARTIE

affiche fin de partieFin de Partie est la deuxième pièce de Samuel Beckett à avoir été représentée. Créée en 1957, elle a d’abord été écrite en français puis traduite en anglais par Beckett lui-même sous le titre d’Endgame. Elle met en scène trois personnages handicapés physiquement ainsi qu’une autre personne : Clov, qui est le seul à pouvoir se déplacer à sa guise ou presque. Il est le valet de Hamm ainsi que son fils adoptif. Tous vivent dans une maison qui est, selon les dires des personnages, située dans un monde désert, dévasté et apocalyptique. La pièce parodie les conventions théâtrales classiques : rien ne se produit au cours de la pièce, la fin est annoncée dès les premiers mots et est même présente dans le titre, et les personnages s’adressent parfois au public pour déclarer qu’ils s’ennuient à mourir.

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Les Fourberies de Scapin


L’Hiver, Chapitre 1

Texte de Louis Charles SIRJACQ
Sur une commande de Serge RÜEST
Cette pièce a reçu l’aide à la création de la Direction du Théâtre du Ministère de la Culture et de l’ADAMI.
Mise en scène et Décor : Serge RÜEST
Musique : Alain GUILLARD
Costumes : Claire SALMON
Lumière : Pierre-Yves LOHIER
Avec : Yamina HACHEMI, Jacques GARSI, Serge RÜEST

« …Une grande partie de notre vie se déroule dans la pauvre petite chambre de notre imagination. Personne n’y a accès, ni l’autorité suprême, ni la police, ni les juges… » Tadeusz KANTOR

C’est l’histoire d’une commande qui se perpétue, une sorte d’allégorie de l’écriture, de la page blanche. Au commencement était le froid ! « Chapitre 1, l’Hiver » … la rigueur, l’état brut, la table rase ! Confrontation d’individus, plus que rencontre. Univers mental, où l’on voit des personnages attachants se débattre avec leur différence. icommunicabilité, alors que trois pourrait faire un. Léo, (personnage fétiche de l’auteur) avec une grande dérision, consciemment se déchire, et utilise délibérément Jean et Clara, pour mener à bien sa grande œuvre qu’il veut multiple : sa vie fragile de boiteux. Derrière lui, des blessés, des cadavres, pour quelques signes sur la page, un trait sur un mur, un geste dans l’espace… le froid… l’hibernation !
PRESSE
« Le Quotidien de Paris »
La Chambre de l’imagination.
Le plateau forme un plateau triangulaire et incliné sur lequel figurent deux lits simples. Sur la droite, un lavabo. D’une cohabitation entre deux hommes dans ce lieu, qui ressemble à la petite chambre de notre imagination dont aprle Kantor(misérable prison de représentations), chambre d’hospice ou d’hôpital, peu importe, avec seul lien avec le reste du monde, une infirmière, partie visible de l’iceberg du corps médical, Louis Charles Sirjacq écrit une pièce autour de la folie. Ou comment un homme, loquace, vampirique, rêvant d’écrire un chef d’œuvre universel, essaie d’entraîner dans son aventure un homme de la campagne, lequel sombrera avec lui dans un duo où l’un joue Charles V (l’auteur, tyrannique, égoïste, méprisant) et l’autre Jehan de Brie, à qui le roi aurait demandé, en 1379, de rédiger un « Traité de bergerie ». Mystification, théâtre illusion : la petite chambre de l’imagination verse dans le délire auquel assiste, saisie, l’infirmière, avec qui s’est nouée une relation à la fois tendre est conflictuelle. Ça finira mal, un des deux lascars y laissera sa peau, mais on ne sait plus très bien où est la vérité de l’illusion. Serge Rüest, qui interprète Léo, l’écrivain hypothétique, a monté l’œuvre en privilégiant peut-être trop le côté romanichel et folklorique de la folie, par les costumes, le jeu, les accessoires. La pièce réclame sans doute davantage de souffle et de dépouillement, un jeu d’acteurs moins fixé sur des détails sans importance, il interprête néanmoins avec talent ce personnage exaspérant, prétentieux, méprisant, en compagnie de Jacques Garsi, d’abord muet, puis bien halluciné, recevant le coup d’aile de la visitation intérieure. Yamina Hachemi est là pour rappeler le plancher des vaches (et des moutons), avec un pragmatisme réussi. Mais l’œuvre qui pourrait être inscrite les prochaines années dans le « in » mériterait de s’attacher pleinement au jeu d’acteurs, dans un espace abstrait et dépouillé, pour dégager la part d’égarement sans le fatras qui l’entoure. Les détails parfois brise l’ensemble. Thierry BAYLE.

« Le Dauphiné »
L’hiver, chapitre 1, est une histoire pour le moins passionnée. Celle de Léo Katz, pensionnaire de la clinique « Les Rosiers », qui à travers des raisonnements clairs et vigoureux développe un délire permanent. Le monde de Léo se résume à sa chambre, univers clos que sa pensée transcende en vaste univers.
C’est alors qu’arrive Jean, aussi muet que Léo est bavard . Deux êtres fondamentalement différents. La parole n’étant pas arrivée à briser le mur du silence obstiné construit par Jean, ils vont tenter de communiquer grâce à l’écriture. Entre ces deux personnes : Clara, infirmière, qui malgré toute sa bonne volonté n’arrive pas à tirer partie de sa différence. Trois êtres qui pourraient en faire qu’un et qui se trouve dans l’impossibilité chronique de communiquer.
Au delà du texte, on sent le déchirement de Léo, mis en avant par la mise en scène de Serge Rüest. Même le décor traduit ce déchirement, cette confrontation d’individus : un arbre pour Jean, venu de la nature, une fenêtre pour Léo, ouverture de son esprit vers ses délires, deux lits, une machine à écrire… le tout sur un plan incliné. À vous de découvrir vers quoi cette pente symbolique tend, vous ne regretterez sans doute pas le voyage. K.P.
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Un excellent spectacle


LES ATELIERS DE VERDURE

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